Tiens kay, juste pour t'encourager un peu dans ton forum, un vraiment très mauvais texte que j'ai écrit il y a quelques mois, mais vu que t'es rendue pas mal toute seule, je vais t'accompagner. Mais bon il a même pas de titre, on voit l'effort que j'y ai mis.
Sans titre
Il me pousse à bout. Complètement, totalement, entièrement, et tous les autres synonymes, mon dictionnaire est trop loin. Il joue avec mes nerfs, comme si c’était les cordes d’un violon. Non, d’une contrebasse, il joue pizzicato. Mes nerfs, il les pince. À la longue, on pourrait penser qu’on s’endurcit, mais non. Pas du tout. C’est le contraire. Les pincements, je les sens de plus en plus, et je n’en peux plus. Sadique!
J’enrage. Vraiment, on dirait qu’il le fait exprès. Il me voit. Il le sait. Il sait tout de moi. Il voit le rouge monter, grimper, escalader jusqu’à mes joues. Et il le voit se répandre. Il m’entend, aussi. Il entend ma respiration s’accélérer. L’air s’échapper de mes narines comme de celles d’un taureau. Il me voit m’agiter, faire les cent pas. Deux pas d’un côté, deux pas de l’autre, l’endroit est exigu. Moi, j’enrage et lui, il exulte.
Il a bien de quoi être fier de son coup. Je le déteste, je le hais, je l’abhorre, je l’ai en horreur! L’envie me prend de frapper. N’importe où, n’importe quoi, mais pas lui. C’est ce qu’il veut. Il le cherche. Non, c’est moi qu’il cherche. Alors, juste pour le contredire, je ne le ferai pas. De toute façon, le mur ne le supporterait pas, il est déjà assez décrépi. Ah, bien fait pour lui! C’est moi qui vais gagner.
Il peut bien faire son fier. À chaque fois, c’est la même chose, il me met dans le même état. Et j’ai envie de hurler. Mais non, ça ne ferait que l’amuser davantage. Pourquoi est-ce qu’il me torture comme ça? Je n’en ai aucune idée. Je devrais peut-être le lui demander. Mais non, je ne m’abaisserai pas à son niveau.
Bon d’accord, je m’abaisse, je me mets à genoux, je rampe devant toi. S’il te plaît, sonne!